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DBKamper Chronicles
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8 janvier 2012

Jeux vidéo et dématérialisation (Partie 2/2)

Quitte à virtualiser les jeux, pourquoi ne pas carrément dématérialiser la machine ? C’est une idée qui est déjà mise en œuvre, notamment par OnLive, qui permet moyennant un abonnement, de jouer à des jeux récents sur des machines peu puissantes. Voila le principe : via un PC/Mac/tablette, on télécharge un logiciel qui agit comme un lecteur vidéo, sauf que celui-ci affiche un jeu auquel on joue en temps réel. Le PC n’est donc pas sollicité matériellement. Voici une image expliquant (en anglais) le principe :

 onlive_cloud_gaming_8_A_251722_3

Bien sur, une connexion de qualité est requise, mais les résultats sont en général plutôt intéressants sur des machines qui ne sont pas prévues initialement pour le jeu. Par contre, sur un PC taillé pour le jeu, le rendu sera moins intéressant qu’en lançant le jeu directement sur votre machine de guerre. C’est une alternative intéressante si l’on ne souhaite pas investir dans une machine puissante pour essayer les derniers titres, mêlée à un système de location en ligne.

 A ce sujet, la location via un abonnement permet également de pouvoir jouer sans se ruiner à pas mal de jeux, avec un abonnement mensuel, et là encore sans boite pour encombrer les étagères. C’est une tendance qui s’accélère petit à petit, sans pour autant surclasser les plateformes de téléchargement définitif.

 On retrouve encore dans tous ces cas le même problème, lié à la connexion Internet, qui si elle fait défaut ne permet pas de jouer.

 Un autre souci, évoqué précédemment, concerne la tarification. Si l’on sait que l’occasion n’est actuellement pas possible dans ce marché du jeu virtuel, on constate des différences de prix assez flagrantes entre chaque plateforme de téléchargement. On retrouve ainsi des différences pouvant aller du simple au triple d’une plateforme à l’autre, sachant qu’un jeu acquis sur une plateforme A ne fonctionne pas sur une plateforme B. Ce qui pose des problèmes multiples, à commencer par l’aspect communautaire. Prenons un exemple concret : si possède un jeu sur Steam, et un ami sur Games for Windows, il faudra souvent utiliser un logiciel tiers pour la communication vocale. D’autre part, même si une comunauté est présente pour aider en cas de problème technique, le fait de ne pas avoir d’interlocuteur en direct rend la communication moins évidente, notamment pour les moins calés en informatique. Pour souvenir, certains auront le plaisir de se remémorer l’installation de GTA IV sur PC, avec ses inscriptions obligatoires sur plusieurs plateformes, des serveurs aux fraises au lancement du jeu, des plantages lourdingues et un service clients mal fagoté. Si vous n’avez pas vécu ce petit bonheur, allez voir sur les forums divers, constater la calamité.

 On pourra donc retenir que la dématérialisation, malgré quelques ratés de jeunesse, se présente plutôt bien, et pourrait à terme devenir une solution à bien des égards, autant pour le jeu que pour la bureautique ou le quotidien. Même si les puristes et les collectionneurs ne l’entendent pas de cette oreille !

 Pour ma part, j’aime avoir l’original, avec la boite, pour l’objet, surtout pour des versions collector. Cependant, il est bon de savoir que l’on peut retrouver sans chercher bien loin un jeu que l’on n’arrive pas à trouver en boite (rupture ou arrêt d’édition) et parfois à des prix intéressants. Cela permet aussi de découvrir des créations originales (Minecraft, Terraria…) ou des jeux rétro remis au gout du jour ou offrant de nouveaux challenges. Il suffit de s’y retrouver dans les multiples offres dont regorge le Web !

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