Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
DBKamper Chronicles
DBKamper Chronicles
Publicité
Archives
DBKamper Chronicles
Derniers commentaires
7 janvier 2012

Jeux vidéo et dématérialisation (Partie 1/2)

Le coté pratique du stockage en ligne est évident, au niveau du gain d’espace, et la rapidité d’accès à l’information que la connexion Internet à haut débit propose. Les consoles de jeu, ou les plateformes de téléchargement sur PC, proposent donc des solutions en adéquation avec cette tendance : télécharger des jeux depuis chez soi, sans s’encombrer d’une boite. La dématérialisation permet en effet de gagner en place sur vos étagères ce que vous perdez en espace sur votre support de stockage. 

Cela profite, dans le principe, à tout le monde :

Pour l’éditeur/distributeur : à l’échelle de la production, cela peut s’avérer intéressant : qui dit suppression des boites et des manuels, dit économies. Enfin, à relativiser toutefois, car il faut bien payer les serveurs sur lesquels les contenus sont stockés. On peut donc penser qu’un jeu, ou un contenu téléchargeable, dépourvu de présence palpable pourrait être moins cher que sa version boite, à tort dans beaucoup de cas. Mais nous y reviendrons

Au niveau du joueur, le coté utile du jeu dématérialisé se ressent surtout au niveau de l’espace gagné dans sa maison/chambre/grotte (rayez les mentions inutiles), et du coté pratique de ne pas avoir à bouger de chez soi pour pouvoir jouer. Pour autant, il est actuellement impossible de revendre les jeux téléchargés de la sorte, et la multiplicité des plateformes de téléchargement (sur PC) et les prix pratiqués sont parfois chaotiques, les offres étant diverses selon les supports de jeu. D’autre part, beaucoup de titres proposent désormais une fonction de sauvegarde en ligne, dont l’utilité est également à double tranchant.

 Soyons clairs : le téléchargement -légal- a contribué à ressusciter le jeu sur PC, moribond depuis quelques années. Cela grâce notamment à des plateformes comme Steam, qui propose un choix de jeux vaste, des fonctionnalités communautaires intéressantes (succès à débloquer, liste d’amis, wishlist...) et des promotions de bon aloi, qui vont dans le sens du joueur : c'est-à-dire des jeux moins chers dans leur version numérique que dans la version boite. Cela parait logique, mais certains ne se privent pas pour appliquer le prix magasin aux jeux à télécharger, voire même pire : les versions numériques peuvent être plus chères, car pas toujours synchro avec les baisses de prix en magasin.

 Sur console, l’opération est déjà plus difficile : les versions boites des jeux téléchargeables sont trouvables d’occasion, à des prix souvent plus intéressants que leur version numérique, et de plus, l’acquisition virtuelle d’un jeu ne permet pas de le revendre d’occasion. De fait, les titres téléchargeables qui fonctionnent sur console sont les jeux dits « Arcade », vendus dans une fourchette de 10 à 15 Euros, et le contenu téléchargeable (DLC). La raison ? Au dela du prix, on ne peut trouver ces titres que par le biais du téléchargement : on retrouve des jeux rétro, refaits ou non (Street Fighter, Shinobi, Sonic…), ou des créations originales, dont certaines sont devenues des classiques (Castle Crashers, Braid ou Trine 2) vendues à des millions d’exemplaires.

 On pourrait parler également du marché du jeu téléchargeable sur téléphone portable ou tablettes, mais il s’agit d’un autre sujet.

 Dans tous les cas, on rencontre de plus en plus fréquemment une option de sauvegarde nommée Cloud Saving. Il s’agit de sauvegarder votre progression non plus sur votre disque dur, ou support physique chez vous, mais sur un serveur distant. L’aspect, évidemment pratique, est que l’on peut enregistrer et accéder quand on le souhaite à ces données, même chez des amis sans avoir à amener son support de stockage. Mais il faut ici évoquer un problème qui peut toucher ces systèmes de téléchargement et de sauvegarde distants : la qualité de la connexion.

 Un problème peut en effet intervenir à plusieurs niveaux : la connexion Internet de la maison qui flanche, la maintenance du serveur distant, ou carrément l’interruption de service pour des raisons diverses (bug, hack…) Du coup, impossible de retrouver votre dernier point de sauvegarde, ou carrément d’accéder au jeu en lui-même.

 L’autre souci, c’est le paiement en ligne : toutes les transactions ne s’effectuant que par Internet, le doute peut exister. Quand on se rappelle du piratage de millions de comptes Sony en 2010, regroupant données personnelles et bancaires, il est légitime de se poser des questions quant à l’intégrité de ces systèmes de téléchargement, toutes légales soient-elles.

 Alors que faut-il améliorer ? Quel est le futur de la dématérialisation ? La suite dans euh… la suite de ce petit dossier, sur ce même blog !

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité