Les joies du matin...

Quand t’as quelques dizaines d’heures de sommeil à récupérer, c’est l’instinct qui parle. Généralement le matin, à part les consonnes, mes cordes vocales arrivent pas à sortir grand chose.

Je regarde mon lit, et je me dis qu’il y a plus défait que moi finalement. J’aimerais bien y rester encore, mais le devoir me rappelle à l’ordre.

 Au boulot dans 2 heures, il me faut un remède.

 Ma panacée ! Un café, deux sucres. Je m’assieds, pose ma tasse délicatement sur le bureau. Je serais tenté de dire : "Paté du matin, café pour l'entrain"

 Le tintinnabulement léger de la cuillère dans la tasse m’inspire une certaine douceur qui me calme un peu. L’odeur qui se dégage du breuvage me réchauffe agréablement le coeur, et les effluves qui s’envolent sont d’agréables caresses qui contribuent à un éveil lent, mais certain.

 Grâce au café, on arrive en seulement quelques instants à faire ce que l’humanité a mis des millions d’années à accomplir : passer de l’australopithèque à l’homo sapiens lambda. Pour les effets inverses, faut boire de l’alcool ; Quand je pense… -tiens, j’arrive à penser, c’est bon signe !- Je disais donc : quand je pense à ceux qui se réveillent à grands renforts de gnole, en se réveillant ils doivent être encore à un stade de l’évolution qu’on a pas encore trouvé, mais si on descend vraiment du singe, ça doit lorgner entre le macaque et l’orang-outan. N’empêche, on s’amuse bien quand ils sont là !

 Après quelques gorgées de ce nectar salvateur, l’esprit un peu plus éclairé, je m’équipe de mes lunettes, puis j’allume l’ordinateur, roule ma poule ! Certains disent que faire du PC dès le matin, c’est être une espèce de zombi accro à la technologie, internet et tout le fatras. Ceux qui disent ça, je les emmerde poliment. Encore une grande théorie qui doit sortir d’un torchon de pseudo psychologues de bazar, et que quelques adeptes de masturbation intellectuelle se font un plaisir de répandre au gré du vent. A force de semer des graines d’insanités pareilles, on va se retrouver avec des forêts d’arbres à cons. D’un autre coté, ça ferait du papier pour les torchons de revues pour nos fameux pseudo psychologues, comme ça la boucle est bouclée… Encore un coup dur pour l’évolution !

 Allez courage, encore un peu, et on sort de la brume matinale…